Mise-à-jour 30 juillet 2020 18h00 Comme toute bonne chose ayant ses limites, le camping fait lui aussi partie des victimes du manque de civisme de certains de ses adeptes. Il est troublant de constater qu’en ce moment même dans une des plus belle région au monde quelques irréductibles salisseurs se pointent pour y déverser leurs déchets.
Sans conscience
Non contents d’occuper des endroits qui ne sont pas destinés au camping, ces moitiés d’êtres humains y laissent leurs excréments et leurs vidanges sans parler du reste. Ces derniers se croient tout permis et leur attitude est clairement la marque d’un manque d’éducation ou pire encore d’une débilité profonde. Sans foi ni loi, ils parcourent les routes de la Belle Province avec comme seul but de montrer à la face du monde leur ignorance et leur stupidité.
C’est pas nous c’est eux-autres!
Ces gentils et gentilles ne pourront pas mettre la faute sur les étrangers cette fois-ci. La COVID-19 permet de les identifier, ils sont en majorité des Québécois, des bougons modernes, bardés de « king cans » de bière tiède à la ceinture et qui proclament tout haut « libarté! ». Vous savez ceux qui se présentent au « party » sans invitation et qui foutent le bordel à chaque fois? Ceux qui ne lisent jamais les écriteaux à l’entrée des parcs (savent-ils au moins lire?). Ceux qui laissent leurs chiens en liberté sur la plage. Ceux qui « pissent » dehors partout et n’importe où. Vous les connaissez? Ils sont peut-être votre cousin, votre voisin, le commerçant du coin ou votre collègue de travail, un « chum » ou une simple connaissance?
Ils doivent payer
Ils arrivent en catimini et repartent ni vus ni connus… Ce sont les rats des plages. Au lever du soleil, une fois leur sale besogne accomplie, la tente repliée, ils se rendent au resto du coin, malpropres, ébouriffés, ils commandent leurs repas à l’auto et lancent les emballages vides sur la route. Toujours à l’affût ils cherchent le prochain endroit où squatter, où ils pourront rotter leur bière en toute quiétude. Ils feront probablement un grand feu de joie et piétineront les lieux sans égard pour ce qui y vit. Ils se laveront dans les eaux de la mer en la polluant un peu plus… À tout compter, il serait pertinent d’embaucher des agents avec la mission de débarrasser ces lieux de cette race de monde afin de préserver les autres espèces qui elles, sont en voie de disparition. Tout comme on le fait pour les récalcitrants de la COVID-19, des amendes salées parviendraient peut-être à convaince ces sales pollueurs d’aller jouer ailleurs! Et puis pourquoi pas une ligne téléphonique de dénonciation? Empêchons ces malotrus de salir la réputation des caravaniers et des campeurs responsables et de détruire l’environnement!